Lévothyrox, d’autres solutions existent !
Cette histoire de Levothyrox est intolérable pour les patients qui souffrent des effets secondaires de la nouvelle formule, MAIS… Il n’y a pas au monde que le Levothyrox. En tant que rédactrice médicale je me demande pourquoi en France, on dirait que tous les patients sont au Levothyrox !
Le Levotyrox, un scandale français.
On commence à y voir plus clair sur la nouvelle formule du Levotyrox. La formule serait sous-dosée en produit actif et contiendrait de la dextrothyroxine, une substance dont les effets secondaires sont tellement gênants qu’elle est interdite aux Etats-Unis. C’est France-Info qui annoncé la nouvelle.
Si cette information est avérée, on arrêtera de dire aux patients qu’ils se font des idées, ou qu’ils vont s’y habituer. C’est déjà ça, mais le problème, le vrai problème en France est celui de l’alternative. Pourquoi les patients qui ne supportent pas la nouvelle formule du Levotyrox n’ont-ils pas d’autres produits disponibles sur le marché. Pourquoi en Espagne ou en Belgique, les patients trouvent-ils encore l’ancienne formule du Levothyrox ? Ne serait-ce pas parce que dans ces pays le Levothyrox a de la concurrence ? C’est un scandale français, celui du quasi-monopole du laboratoire Merck.
Pourquoi les patients français sont-ils condamnés à prendre du Levotyrox ?
C’est qu’en Espagne, en Belgique, en Allemagne, aux Etats-Unis et ailleurs, les patients ont le choix ! Le marché offre des alternatives bien meilleures que le Levothyrox, dans ces pays où les laboratoires Merck ne peuvent pas contraindre les patients à utiliser un traitement qui ne leur convient pas.
Je suis allée à la cave chercher un vieux Vidal parce que j’avais quelques souvenirs d’un temps où Merck n’avait pas le quasi-monopole des traitements de l’hypothyroïdie en France. C’est lointain, et pas si lointain à la fois.
Donc, dans les années 80, en France, plusieurs laboratoires Merck bien sûr, mais aussi Roche et des petits laboratoires comme Théranol ou Besins-Iscovesco
Mais surtout jusqu’au milieu des années 90, nous avions la possibilité de commander en pharmacie, avec une ordonnance, des préparations sans produit de synthèse, à base de thyroïde de porc.
Beaucoup de nos voisins européens comme les Belges et les Allemands, pour ne citer qu’eux, ont toujours cette possibilité.
Contre les effets secondaires du Levothyrox, changez de médicament.
Alors que s’est-il passé pour qu’en France pour que les patients n’aient plus d’alternative au Lévotyrox et à l’Euthyral, deux spécialités des Laboratoires Merck ? Bizarre, non ? Nos voisins sont-ils plus cons que nous ? Ont-ils des autorités incompétentes qui autorisent la mise sur le marché de produits toxiques et dangereux ?
Car il existe toujours des alternatives au Levothyrox en commençant par la L-Thyroxine des Laboratoires Roche, la L-THYROXINE SERB, le THYROFIX, le TCAPS.
Mais surtout les Etats-Unis, La Belgique, L’Allemagne, la Suisse, pour ne citer qu’eux, disposent du médicament star du marché de l’hypothyroïdie : l’Armour Tthyroid, un produit naturel à base d’extrait thyroïdiens.
Je suppose que la France ne veut pas rembourser l’Armour thyroïd parce qu’un produit naturel est beaucoup plus cher qu’un produit chimique. Sauf, que même sans remboursement de l’assurance maladie, l’Armour thyroïd est interdit sur le marché français.
Qui est responsable de cet état de quai-monopole du laboratoire Merck dans le traitement de l’hypothyroïdie en France ?
Le laboratoire Merck c’est à peu près 45 milliards de dollars de chiffre d’affaires ! Donc une puissance… Facile !
Aujourd’hui, seuls ceux qui ont les moyens de se payer des voyages en Suisse ou en Belgique peuvent se traiter à l’Armour thyroïd.
Patients français, on vous prend pour des poires ! Révoltez-vous ! Exigez de la Ministre de la santé que cesse cet état de dépendance au laboratoire Merck pour des raisons que nous voudrions bien connaître. En tout cas, ce n’est pas pour le bien et le confort des patients qui souffrent d’hypothyroïdie, ou auxquels on a retiré la thyroïde (souvent abusivement, mais c’est encore un autre sujet).