Article de blog de 1000 mots. Le client voulait un récapitulatif de tout ce qu’il faut savoir pour acheter un bien immobilier en 2018.
Nous allons tout passer en revue: le marché immobilier, les taux d’intérêt des crédits, l’évolution des frais de mutation et des honoraires des notaires, les délais imposés par loi ALLUR, les diagnostics, les travaux. Nous vous présentons ici, en détail, les différentes étapes pour réussir votre projet immobilier en 2018.
Avant un premier achat:
renseignez-vous sur les prix du marché, faites-vos comptes, évaluez votre capacité d’emprunt, faites un tour des banques pour négocier le meilleur taux, évaluez le montant des honoraires du notaire et droits de mutations que vous devez ajouter au prix d’achat du bien.
Acheter, à quel prix ?
Vous envisagez d’acheter pour profitez des taux d’intérêts bas ? dépêchez-vous, ils risquent de remonter. Cet argument a dopé les ventes.
Après des années de stagnation, dés la fin de l’année 2016, les professionnels ont constaté un redémarrage du marché, même en province, dans une région comme le Luberon, pour n’en citer qu’une.
L’embellie s’est confirmée en 2017 avec des records du nombre des transactions.
Dans le même temps, les prix au M2 qui avaient légèrement fléchi flambent littéralement dans les métropoles. Sur les petites surfaces, studios, T2, T3, il faut compter 10.000 euros, et souvent plus, même dans des quartiers populaires de Paris. Ils sont à peu de choses près les mêmes dans les banlieues limitrophes desservies par le métro comme Boulogne-Billancourt, Levallois-Perret, Issy-les-Moulineaux.
Au Palmarès des villes les plus chères, on trouve ensuite Lyon et Bordeaux, à 4000 euros le M2.
Dans ces territoires, faites bien le calcul. Les taux d’intérêt sont bas, les prix n’ont jamais été aussi élevés. On achète pour se loger, mais certainement pas pour faire une plus-value à moyen terme.
Pour une plus-value, et à condition d’acheter une résidence principale, il faut trouver un bien à rénover du côté d’Aubervilliers, ou de Saint-Ouen. Mais ce type de bien est déjà presque introuvable.
Pour l’investissement, le gouvernement a reconduit le dispositif Pinel, renseignez-vous.
Ce que l’on nomme « frais de notaire » dans le détail.
Pour une acquisition dans l’ancien:
On qualifie généralement de « frais de notaire » l’ensemble des charges généralement supportées par l’acheteur et prélevées par le notaire au profit des collectivités locales et de l’Etat. Mais seule une partie de ce montant ( avoisinant au total les 8 % ) est encaissée par le notaire pour la rémunération de son travail: conseil, consultation du bureau des hypothèques, rédaction des actes.
De fait, (presque amusant) le notaire vous réclamera certainement en plus, quelques centaines d’euros, au titre de frais administratifs (timbres, photocopies).
Depuis 1er mai 2016, la loi Macron qui devait installer la concurrence en permettant l’ouverture de nouvelles études notariales, n’a pas vraiment atteint ses objectifs. Cependant La loi Macron a aussi revu à la baisse les émoluments des notaires. Pour l’achat d’un petit bien comme un parking ou une cave, la somme perçue par le notaire est plafonnée à 10% du montant de la valeur du bien, avec un seuil minimal fixé à 90 euros.