Le rédacteur web
est un publicitaire.
A l’époque 2.0, le rédacteur est un « pro de la com », un « fils de pub » qui doit allier rigueur, créativité et tendances de communication pour produire de la publicité écrite, qu’elle s’adresse directement au lecteur ou qu’elle ait pour but la visibilité dans les moteurs de recherche.
Le rédacteur, ce fils de pub !
La rédaction est, en partie, le nouveau marketing et la nouvelle pub parce que la plupart du temps, le rédacteur écrit pour vendre.
Cousin du héros de « 99 francs », le rédacteur cogite pour choisir les mots qui susciteront chez le lecteur l’irrésistible envie de goûter un fromage.
Certes, le rédacteur fait aussi du rewriting, mais la plupart du temps, il VEND !
A travers mes textes, je valorise le produit, le spectacle, la marque ou l’entreprise. J’en fais un objet de désir, je le rends sexy, et j’aime ça !
Quand j’écris des articles de blog, je le fais pour convaincre et influencer, donc je vends (des concepts, produits, services ou techniques).
Le rédacteur a souvent BAC + 3 ou 5 mais dans son métier ce n’est pas l’essentiel. Il n’y a pas de rédacteur efficace sans talent et créativité, rigueur, capacité d’analyse et de synthèse. Ce n’est pas aussi simple que beaucoup le pense. Il ne suffit pas d’aimer écrire ou d’avoir des dispositions pour l’écriture.
Si par exemple, j’écris un article sur un médicament, non pas en tant qu’éditorialiste mais en tant que rédactrice, je fais abstraction de mon point de vue. Sans qu’il soit nécessaire de me le demander, parce que c’est implicite, je vais dans le sens des intérêts du commanditaire qui a des liens avec le laboratoire.
Je vante discrètement les bienfaits du médicament avec l’air d’en parler objectivement, sans dissimuler les effets indésirables MAIS, par exemple, j’occulte mes réserves, les dangers à long terme.
Et c’est la même chose pour des techniques ou d’autres types de produits.
Le rédacteur free lance doit être capable d’échanger avec son client pour bien comprendre sa demande, évaluer au plus juste le travail, et le temps qu’il va y consacrer.
Enfin, le rédacteur doit être polyvalent pour passer d’un sujet à l’autre aussi facilement qu’on tourne une page. Ainsi, il m’arrive de travailler sur plusieurs textes à la fois.
Alors justement, un bon rédacteur est un rédacteur cultivé, et surinformé. Il fait de « la veille » pour être au fait des tendances, des dernières découvertes, des évolutions, etc… parce qu’il sait que demain, on lui demandera de les « vendre ».
L’internaute se lasse vite. Comme l’offre de produits et services évolue, la communication doit évoluer.
Votre communication écrite, vous la préférez : élégante ? pétillante ? pimpante ? La communication écrite sur le web, dans bien des secteurs, gagnerait à oser plus de fantaisie, et je ne suis pas la seule à le dire.
Si je n’arrête jamais, c’est que j’aime écrire vos contenus et que je me concentre sur cette activité. Dans tous les domaines, votre communication mérite des professionnels compétents, et des talents.
Alors, bien sûr, ce travail de spécialiste de l’écriture qui rend de si précieux services aux entreprises a un coût. Mais l’intérêt du client n’est pas de choisir au hasard un rédacteur improbable à Madagascar ou sur une plateforme à bas coût où les meilleurs ne font que passer parce qu’ils ne gagnent pas leur vie. L’intérêt des clients réside dans une collaboration suivie avec un rédacteur qui connaît une fois pour toutes leurs besoins et leurs attentes.